André BAUGÉ


André BAUGÉ
(1893-1966)


Né en 1893 à Toulouse de parents artistes (sa mère est chanteuse lyrique, son père baryton de l'Opéra et sculpteur), le jeune André se destine tout d'abord à la peinture. C'est en pleine Belle Époque qu'il se tourne finalement vers le chant. Mais la Grande Guerre éclate en 1914, et il est envoyé au front. Son point commun avec Albert PRÉJEAN? Ils sont tous les deux nés la même année, et tous les deux reçoivent la Légion d'Honneur pendant la Guerre. Malheureusement pour BAUGÉ, gazé en 1917, il y perd aussi un poumon.

Ce qui ne l'empêchera pas de continuer sa carrière de chanteur après guerre. Il monte alors sur les planches pour jouer des opérettes et des opéras-bouffes, avec sa belle voix de baryton. C'est au tournant des années 1930 que le cinéma le happe. Il tourne alors plusieurs films chantants, jusqu'à 1935 et l'essoufflement du genre. Mais BAUGÉ ne se laisse pas abattre et retourne sur les planches pour chanter jusqu'à sa fin de carrière en 1946. Il est mort 20 ans plus tard.

 1930 
- La Route est belle
- Le Vagabond Roi
 1931 
- La Ronde des Heures
- Un caprice de la Pompadour
- La Marche à la gloire
- La Chanson des nations
 1932 
- Rêve de Vienne
- Pour un sou d'amour
 1934 
- Carioca
 1935 
- J'aime toutes les femmes
 1936 
- Le Joyeux bandit
- Les Petites alliées
 1938 
- L'Espionne de Castille



Dernière modification: 07 janvier 2022
Musique: Collection Vieux Disques

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