The Great Waltz
(1938)
Toute la ville danse
I- Fiche technique
Pays: USA
Réalisateur: Julien DUVIVIER
Scénario/Dialogues: Walter REISCH et Samuel HOFFENSTEIN
Musique: Johann STRAUSS
Acteurs:
- Fernand GRAVEY
- Miliza KORJUS
- Luise RAINER
Synopsis:
Renvoyé par la Banque Commerciale de Vienne, le jeune Johann Strauss forme un orchestre et se fait engager au café Dommeyer. Un soir, par sa musique, il attire l'attention de la chanteuse de l'Opéra Impérial Carla Donner et compose une valse pour elle. Mais la jeune femme se moque de lui. Furieux, Johann retourne dans son humble milieu, épouse sa fiancée, Poldi Vogelhuber, et décide de composer de la musique pour les gens du peuple. Lors d'une émeute des Viennois pour obtenir une constitution démocratique, Strauss revoit Carla à laquelle il vient en aide, et comprend qu'il n'a cessé de l'aimer. Grâce a l'appui de Carla, il obtient une subvention de l'empereur François-Joseph pour écrire un opéra. Le soir de la première, en entendant Carla chanter la merveilleuse musique qu'elle inspira à Johann, Poldi comprend que le bonheur de son mari n'est plus auprès d'elle et s'efface. Mais son geste généreux aura pour effet de ramener Johann à son foyer où il vieillira entouré de la reconnaissance de tous les Viennois et de l'amitié de François-Joseph...
Date de sortie: - 04 novembre 1938 (USA)
- 10 mars 1939 (France)
Fernand Gravey
Critique:
L'Intransigeant: "Si, depuis 1930, le Congrès s'amuse est resté le classique de l'opérette filmée, il est à peu près certain que, pour les dix années qui viennent, Toute la ville danse sera le chef-d'oeuvre du film musical. Julien Duvivier n'a pas traversé en vain l'Atlantique. Il a trouvé dans les studios d'Hollywood ce qu'aucun studio européen ne pouvait lui offrir; il a, de son côté, apporté au super-appareillage américain les ressources de sa technique qui sont illimitées: cette rencontre nous vaut un film étourdissant, réussi en tous points et qui atteint son but sans l'ombre d'une défaillance. [...] Pour sa première oeuvre américaine, Julien Duvivier a débuté par un coup de maître. Son film n'est qu'une longue valse sans cesse interrompue et renouée qui imprime son rythme et son balancement aux images. Duvivier a trouvé la cadence exacte qu'il fallait donner aux images pour traduire la musique légère et large de Strauss, sans que jamais pourtant la technique soit agressive: c'est le comble de la science du cinéma. En Johan Strauss, Fernand Gravey a trouvé l'un des meilleurs rôles de sa carrière: on n'oubliera pas cette composition qui le classe parmi les premières vedettes d'Hollywood... Luise Rainer est admirable de sincerité et de fraîcheur: son jeu est empreint d'une chaleur et d'une ardeur émouvantes. Miliza Korjus, une nouvelle venue à l'écran, a du charme et de l'abatage: elle est la prima-donna née. Et la musique, vedette suprême, accompagne chacun dans ses joies et ses douleurs, sous la baguette de Julien Duvivier, chef d'orchestre incomparable de ce ballet d'images tourbillonnantes."
II- Chansons & Enregistrements
1- ONE DAY WHEN WE WERE YOUNG --------------------------------------------------------------------------------------------------- Version française - Nos cœurs avaient vingt ans --------------------------------------------------------------------------------------------------- * Lucienne DUGARD & l'Orchestre Marcel Cariven - Disque Pathé PA 1794 - 1939 Disque pas encore trouvé --------------------------------------------------------------------------------------------------- 2- I'M IN LOVE WITH VIENNA --------------------------------------------------------------------------------------------------- Version française - Mon amour c'est Vienne --------------------------------------------------------------------------------------------------- * Lucienne DUGARD & l'Orchestre Marcel Cariven - Disque Pathé PA 1794 - 1939 Disque pas encore trouvé ---------------------------------------------------------------------------------------------------
Dernière modification: 22 octobre 2021
Musique: Collection
Images: © Gallica
/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire